J'espère ne pas m'être trop trompé sur les détails vu que je connais pas trop l'histoire de GW et que ce sont mes premiers écrits
Merci de mettre les commenaires dans un autre post
Si vous voyez des erreurs, n'hésitez pas à me les signaler.
1ERE PARTIE : LA NAISSANCE DU CLAN KAANChapitre 1Glen est garde à Ascalon. Ce n'est pas le genre de travail qu'il aurait aimé faire car les patrouilles étaient ennuyantes mais au moins il avait un travail qui n'était pas trop mal payé. Et de l'argent, il allait en avoir besoin car sa femme, Sinaï, est sur le point d'accoucher.
En ce début de semaine, Glen moitié inquiet, moitié heureux. Inquiet car il vient d'être affecté à la surveillance sur le rempart de nuit et heureux car cela va lui permettre de voir sa femme un peu plus longtemps que d'habitude.
Cette première journée se passa agréablement bien et c'est avec le coeur en joie que Glen partit prendre son tour de garde sur le Rempart en début de soirée.
Les journées passèrent et se ressemblèrent. Il ne restait à Glen plus que deux nuits à passer dehors.
Cela faisait maintenant quelques heures qu'il patrouillait dans la nuit avec son équipier, Melf. Ils n'avaient pas le droit de discuter pour éviter que d'éventuels ennemis sachent où ils étaient. Ils faisaient donc les cents pas sur le rempart, surveillant l'extérieur. Rien n'était venu troubler le calme d'Ascalon.
"Encore une nuit sans problème. Comme d'habitude !", pensa Glen.
Puis à un moment, quelque chose bougea à l'extérieur. Glen fit signe à Melf de regarder avec lui mais ils ne virent rien.
Melf lui indiqua, par gestes, qu'il avait dû rêver, qu'il était fatigué...ou fou.
Ils continuèrent leur tour de garde mais Glen garda un oeil sur l'endroit où il avait vu bouger quelque chose.
Leur garde se termina sans autre interruption. Il firent leur rapport à leur supérieur et rentrèrent se coucher chez eux.
Quelques jours plus tard, un groupe de soldats fut envoyé de l'autre côté du Rempart pour surveiller les Charrs. Glen avait été choisi pour en faire partie.
Il n'était pas très rassuré à l'idée de franchir le Rempart et il essayait de se rassurer. "Il ne va pas y avoir de problème. On ne va pas se battre, juste espionner. Et au moindre souci, on fait demi-tour et on se réfugie derrière le rempart."
L'expédition fut envoyée de nuit pour éviter de se faire repérer.
Le petit groupe sortit discrètement et se faufila entre les rochers pour se mettre à l'abri. Ils marchèrent pendant une assez grande distance pour atteindre le camp des Charrs. Ils se cachèrent derrière des rochers et surveillèrent les Charrs. Il n'y avait rien de spécial. Quelques heures plus tard, ils décidèrent de rentrer à Ascalon.
Lorsqu'ils arrivèrent en vue du Rempart, Glen remarqua qu'ils se trouvaient à quelques pas de l'endroit où il avait cru voir bouger quelque chose quelques jours plus tôt. Il s'approcha de l'endroit pour jeter un oeil. Mais il ne vit rien. Il allait continuer son chemin lorsqu'un petit vent fit bouger quelque chose par terre. Glen s'agenouilla pour voir ce que c'était et découvrit un bout de parchemin presque entièrement brûlé. Il le regarda un moment mais on ne voyait plus grand chose à part des espèces de dessins.
Il rejoignit le groupe et rentrèrent à Ascalon. Glen décida de parler de tout ça à son officier.
Son supérieur pensa que ce n'était pas grand chose mais sur l’insistance de Glen, il donna le bout de parchemin à des mages pour qu'ils essayent de savoir à quoi correspondent les dessins.
Plusieurs jours passèrent sans qu'il y ait de changement. Glen demandait régulièrement des nouvelles sur le parchemin mais vu l'état, ils n'avaient rien trouvé.
Deux jours plus tard, Glen fut de nouveau envoyé en mission. Il commençait à regretter ses patrouilles ennuyantes.
Un groupe de gargouille avait élu domicile dans les catacombes près de l'Abbaye d'Ashford et il fallait les déloger.
Glen détestait encore plus les catacombes. Il avait toujours peur de se perdre et d'errer sans fin parmis les gargouilles, les fantômes et autres créatures des lieux.
Pour éviter que cela arrive, il imagina un plan des catacombes en fonction des chemins que le groupe prenait. Comme ça, il pourrait retrouver la sortie s'il venait à être séparé du groupe.
Après quelques heures de marche, toujours en train de façonner son plan dans sa tête, Glen s'arrêta net.
"Qui-y-t-il soldat ?", lui demanda l'officier.
Glen ne répondit pas tout de suite.
"Je dois retourner à Ascalon, monsieur."
"Et pourquoi cela ?"
"U...Une affaire urgente à régler et un doute à éclaircir."
"Un doute ? Quel doute ?", continua l'officier.
"A propos du parchemin."
"Ah, le truc que vous avez ramené de votre dernière expédition. Pourquoi ne pas dire que vous avez peur des catacombes, soldat ?"
"Je n'ai pas p...". Glen se ravisa. Mieux valait jouer le jeu.
"Je ne voudrais pas passer pour un peureux, monsieur."
"Bon, autant que vous rentriez, je ne veux pas d'un poids dans le groupe. Ce pourrait être dangereux. Ce sera noté dans le rapport."
"Merci monsieur."
Et Glen fit demi-tour. Il se doutait qu'il allait passer pour un trouillard avec cette histoire mais cela n'avait pas d'importance. Il marchait tranquillement au début, puis de plus en plus vite voyant ses doutes devenir réels.
Il venait de s'apercevoir que les dessins sur le parchemin ressemblaient à des couloirs et plus exactement à ceux qu'il venait d'emprunter dans les catacombes.
Un plan des catacombes retrouvé derrière le Rempart n'augurait rien de bon. Si les Charrs l'avait découvert, ils pourraient s'infiltrer dans Ascalon sans que personne ne le sache.
Sur le chemin, il entendait ses pas résonner puis il en entendit d'autres derrière lui. Il se retourna mais ne vit personne. Il attendit un moment pour voir si un soldat ne l'avait pas suivi. Personne et les bruits avaient cessés. Il repartit.
Il s'arrêta plusieurs fois sur la route pour essayer de savoir d'où venaient ces bruits.
A l'approche de l'Abbaye, il s'arrêta une nouvelle fois tant les bruits étaient proches. Il fit demi-tour sur quelques pas et, au détour d'un virage, il vit un homme devant lui mais il n'eut pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit, qu'il reçut un coup sur la tête qui lui fit perdre connaissance.